Stéphane Janou est né un premier Mai. Le jour où le travail est à la fête. Des ateliers d’artisans aux industries, en passant par les arrières boutiques ou les corvées du monde rural, ce photographe autodidacte nous invite à découvrir une facette méconnue de nos occupations quotidiennes.
Il cherche la poésie : celle de la matière et du savoir faire qui la met en œuvre. Il donne à voir ce qui est sous nos yeux si nous étions des touristes curieux de l’endroit où nous habitons.
Il fonde Le Labomylette en 2004 qui évolue vers un collectif d’artistes quelques années plus tard. Ce petit laboratoire mobile ouvre le regard sur notre voisinage. Il affiche, pas à pas, un récit sensible sur les murs de votre ville.
Autres articles à lire
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Jean-Christophe Pauget
J’ai eu la chance de découvrir de nombreux secteurs d’activités lorsque étudiant je cherchais à financer mes études et j’y ai développé un goût prononcé pour les relations humaines, pour la découverte de méthodes de travail diverses et pour la remise en question que cela implique.
Mon parcours universitaire en relations internationales et sciences politiques me conduisait presque naturellement à partir, autant que mes lectures de Jules Vernes
J’ai commencé comme volontaire durant deux ans Guinée, expérience très riche d’enseignements y compris après le retour en France.
Après une année à Gennevilliers dans le cadre du Plan Local d’Insertion par l’Economie, j’ai poursuivi en famille mon parcours dans le cadre de projets financés par des bailleurs de fonds internationaux comme l’Union Européenne, la Banque Mondiale ou la Banque Africaine de Développement sur des thématiques multiples comme la micro finance, l’appui aux organisations, la promotion de la femme ou le développement local et à la décentralisation.J’ai eu la chance extraordinaire de découvrir de nombreuses cultures, dans les Balkans et en Afrique particulièrement, des pays où des hommes et des femmes se battent, innovent avec trois bouts de ficelles et tissent des liens entre les continents de demain, l’Inde, l’Asie et l’Afrique ?
Et si au bout du compte, c’était la France qui n’était pas rentrée dans l’histoire du 21ème siècle ?
Après 15 ans dans le domaine du « Développement », je me suis lancé dans l’aventure de la création d’Avenir En Héritage en revendiquant une forme associative créatrice de richesses, réconciliant l’économie et le social, une structure entre l’entreprise et l’association.
Nous voulons décoloniser le discours sur la solidarité, valoriser des méthodes de travail réellement collaboratives et montrer que construire des partenariats, c’est faire le pari que des mondes différents peuvent se rencontrer et partager. C’est investir autant dans la démarche que dans l’action.Post Views: 4 637 -
Stéphane Mallard
C’est l’histoire d’une découverte incroyable, d’une guérison et d’une révolution. C’est aussi une bagarre contre l’ignorance, les préjugés et le mépris.
C’est enfin un message d’espoir.Vingt ans d’alcoolisme vaincus en 45 jours de traitement sous Baclofène. Stéphane Mallard raconte en toute liberté son médicament, sa honte, sa peur et sa délivrance.
Son retour parmi les vivants.Stéphane Mallard est né il y a 53 ans à La Rochelle.
Familier des odeurs de bois et de résine qui imprègnent les murs du chantier naval familial, nourri au beurre salé et au clapot des pertuis, il navigue entre les établissements scolaires et sa passion pour les bateaux, les images et les sons.
Au début des années 80, les vents sont porteurs. Les caméras vidéo grand public sont disponibles, les radios libres et locales dressent leurs antennes et se bousculent dans le paysage. Tout devient possible.
Il met les voiles, cap sur Paris et le bouillonnement de la bande FM encore pleine de promesses et d’opportunités. Les premiers micros, les premiers studios, les premiers reportages, et bientôt la carte de presse.
Le jeune journaliste, généraliste et polyvalent, tourne en 1985 autour de la « grande maison ronde », avenue du président Kennedy sur les bords de Seine. La Maison de la Radio. Il rêve d’y porter sa voix et cherche la porte d’entrée. Il finit par la trouver et va y faire ses classes.
Pendant une quinzaine d’année, sur France Inter, il reporte, chronique, anime. Puis bientôt la télé et les grands reportages des magazines d’information.
Nouvelles technologies, nouveaux paysages, nouveaux usages… aujourd’hui, c’est sur le web que les écrans se réinventent et convergent. Un nouveau terrain de jeu et d’enjeux qu’il investit en fabricant toujours des images et des sons. En développant aussi des parcours de formations en ligne au sein d’une entreprise à La Rochelle dont il est gérant depuis un an.
C’est aussi le retour au port d’attache. Au beurre salé et au clapot des pertuis. Une histoire d’ancrage. De racines qu’on n’oublie jamais tout a fait.
Ressources et liens :
- Les associations de malades et les forums
- Le réseau des médecins prescripteurs
- Le livre-témoignage d’Olivier Ameisen : LE DERNIER VERRE
- Vérités et mensonges… La saga d’un médicament pas comme les autres
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Nathan Stern
Sociologue de formation, Nathan Stern se définit comme un ingénieur social. Il s’efforce de concevoir des réseaux sociaux, des jeux, des programmes – en un mot, des outils de médiation -, pour faire baisser la violence dans les cours d’école, favoriser l’envie de coopérer dans les organisations, améliorer la qualité des rapports dans un foyer pour jeunes réputés déficients, rendre plus conviviaux les abribus, rendre l’administration plus tendre,…
Parmi les outils de médiation qu’il a mis au point, on peut notamment citer :
- Peuplade.fr (2003), un réseau social local pour rassembler les habitants d’un même quartier
- Voisin-age.com (2008), afin de réunir les voisins autour des personnes âgées de leur quartier – pour le compte des petits frères des Pauvres
Et avec son associée Claude Van Leeuwen :
- AvecNosProches, un réseau social téléphonique pour les aidants familiaux
- HappyWeek (2014), un jeu collaboratif qui donne envie aux enfants d’accomplir les tâches du quotidien comme s’il s’agissait d’un jeu
Convaincu que l’empathie a un rôle fondamental à jouer au sein de notre société, il développe actuellement Common Good Factory, une «manufacture d’outils de médiation » destinés aux particuliers comme aux organisations.
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